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Pourvu qu’on ait l’ivresse…
- Par : Brigitte CHAVAS
Pourvu qu’on ait l’ivresse…
Chacun de nous recherche l’ivresse, qui des randonnées en montagne, qui de l’apéro du soir, qui d‘un tour en moto ou à vélo, du partage entre amis, de la fusion sexuelle, de la danse, la musique, les rituels…
L’étourdissement, l’ivresse, l’extase, la transe, toutes ces expériences où l’état de conscience se modifie peu ou prou, peuvent et méritent d’être étudiées de près. Et si nous commencions chacun à regarder vraiment notre besoin et notre gestion de l’ivresse qu’elle qu’elle soit. Certainement se cache là d’abord un besoin de détente, d’ouverture, du corps, du cœur : respirer plus large, percevoir plus grand, rencontrer de l’« autre », s’évader de nos prisons… Apparait souvent la nécessité de laisser s’exprimer ce qui attend ou appelle dans l’ombre. Et il arrive que nous lâchions pour un moment ce qui en nous est fini, séparé… Car au fond, se révèle notre désir d’ivresse, un infini désir, un désir d’infini, pour plus de vie, de liberté, d’amour et de conscience.
Cette recherche d’ivresse plus ou moins consciente peut nous emporter trop loin et nous éviter la vie d’ici, avec ceux qui sont là. Elle peut nous perdre et même nous détruire. Cette quête peut aussi nous amener par grâce là où i n’y a plus rien à chercher…
Pour l’instant regardons simplement, honnêtement, notre relation à l’ivresse…